7/12 - Gecko for breakfast

7/12 - Natural Building

9/12 - C'est en forgeant qu'on devient forgeron

une autre guilde, que nous avons planté pendant mon cours. Un mandarinier, des haricots, des fleurs, un couverture végétale, de la citronelle et autres...
une autre guilde, que nous avons planté pendant mon cours. Un mandarinier, des haricots, des fleurs, un couverture végétale, de la citronelle et autres...

22/12 - On dirait le Sud

Pfouh, bon cet article va être dense, non organisé, absolument chaotique.

J’ai donc passé une semaine à Punpun, cette ferme éco-village, voisine et même à l’origine de Panya. C’était très enrichissant de vivre avec de nouvelles personnes, mais j’ai aussi eu du mal à trouver ma place alors que chez les voisins c’était chez moi. Il s’en est donc suivit quelques allé-retours histoire qu’on ne  m’oublie pas. Mais aussi histoire de trouver du réconfort parfois. C’est que ce n’est pas évident de bouger d’un endroit qu’on aime.

 

Mais vivre dans un projet plus vieux, avec d’autres aspirations m’a fait du bien. J’ai bien entendu rencontré d’autres personnes, la plupart plus âgées que les habitants de Panya, et aussi plus installées. C’est comme rentrer dans l’âge adulte après l’université.

 

Après une grosse semaine à la ferme aux milles graines, à travailler un peu, discuter beaucoup et rêver encore plus, je suis repartie à Chiang Mai. Ville et agitation après campagne au calme. Et J’ai fait mon premier, et j’espère dernier « visa run », pratique complètement pff pour renouveler son visa consistant  se rendre à la frontière birmane, passer une heure en Birmanie, et revenir en Thaïlande avec un visa tout neuf. Bilan : 8h de bus et discussion autour de la fondue savoyarde avec un Bordelais. Bon, du coup on se rend bien compte du développement de l’industrie du tourisme en Thaïlande car c’est tellement facile d’organiser ce « road trip » que ça n’est même pas drôle.

 

Cependant cela m’a permis de penser beaucoup, et oui, huit heures de bus quand même. Et ce n’est pas que le reste du temps je ne pense pas mais c’est que là je n’avais même pas le choix ! (iPod cassé, plus de livre à lire et pas sommeil…). J’en suis arrivée à résumer mentalement toutes les grandes idées qui ont traversé mon esprit ces trois derniers mois. Et ainsi me rendre compte que non seulement j’ai appris énormément de choses techniques, j’ai amélioré mon anglais, j’ai découvert des choses sur moi, sur ce que je veux vraiment et sur ce qui compte le plus. Bref, grands moments philosophiques dans ce minibus plein de touristes. Je suis trop fatiguée pour résumer par écrit là où mon esprit m’a emmené, mais peut-être bien que je le partagerai un jour. EN tout cas, après ce voyage un peu éprouvant, c’est avec plaisir que j’ai poursuivi ma route vers… le Sud !

 

Oui, finalement j’ai décidé de visiter cette région de la Thaïlande qui ne m’attirait pas trop de prime abord. Mais étant donné qu’à cause de moi, mon ami Nicolas s’est fait embaucher comme fille au pair (hahaha) sur une île paradisiaque aux plages de fin sable blanc et à l’eau turquoise, je me devais de me rendre par là-bas.

De plus, ses employeurs, Darin et Olivier, sont des gens charmants que j’ai rencontré lors de mon cours de permaculture à Panya et j’étais très curieuse de rencontrer leurs deux garçons…

 

Alors c’est en fanfare que j’ai pu accueillir mon copain Nicolas à l’aéroport de Phuket et après une baignade tardive dans une piscine et une nuit bien trop froide avec la clime, c’est royalement que Darin, Olivier et les enfants nous accueillirent dans une très modeste villa du resort où ils travaillent… Comment dire… C’était grandiose ! Après trois mois où j’ai vécu dans des conditions un peu sommaires, je me retrouve dans un énorme lit, avec au moins quatre coussins, une douche avec l’eau chaude, des hamacs, un balcon, et une piscine ! Et c’est sans parlé du premier repas (canard !) et du premier petit déjeuner… seigneur… Du vrai Pain, du beurre et de la vraie Confiture… Je crois bien que c’est ça qui me manque le plus. Pffiuh. Du pain qui sent le pain et qui croustille. Mmh…

 

Je n’ai pas précisé mais c’est évident, que la plage était à portée de tong et que les enfants étaient charmants. Oui, me voici donc officiellement en Vacances. J’entends déjà certains d’entre vous ricaner. Mais oui monsieur, c’était bel et bien une coupure dans ma routine et même si mon projet me trottait dans la tête, j’ai savouré ces moment comme on savoure une gorgée d’eau fraiche en plein cagnard ! Alors voilà, j’ai aussi pu voir mes premières cultures d’hévéa, et de palmiers à huile.

 

Serpents et araignée venimeuse, baignade et chahutage, acrobaties et jonglage, dessin et cours de cuisine, film en français et balade en bateau, méduse et poisson perroquet, pastèque et longam, coquillages et crustacées, et plage abandonnée aussi d’ailleurs, lagune et poisson presque volant, étoile de mer et rires d’enfants…

 

Après une semaine dans ce paradis je navigue ensuite en solo vers Krabi où je rejoins une amie rencontrée un moi auparavant. Plongée, plage, marché local, escalade et cocktails. Bon oui, je me suis fait plaisir.

Mais c’est là où j’ai pu voir d’immenses champs de palmiers à huile et de caoutchouc. De part et d’autre de la route. C’est impressionnant. Et on a rapidement tendance à juger ces paysans qui rasent la forêt pour y planter ces arbres- la. Mais quand on roule en alsace, maïs d’un côté et vignes de l’autre. Où est la différence. Tout le monde fait ce qu’il peut pour s’en sortir. Et le pire, c’est que les gens ici prennent notre société en exemple. L’Europe c’est le paradis. Les Etats-Unis aussi. Et il faut tout faire comme nous, même se blanchir la peau à coup de crème à l’eau de javel (ou presque) et de fond de teint. Qui est à blâmer. Pourquoi nous avons perdu presque toute la biodiversité de nos sols en France ? Pourquoi nous avons rasé nos forêt nous ? Et de quel droit je me permets de juger ces gens que je ne connais même pas ? Alors oui, je suis d’accord, le caoutchouc ça se mange pas, on pourrait utiliser ses terres pour autre chose. Et  oui, l’huile de palme c’est mal. Mais le vin ça nourrit pas non plus et faire du « bio »éthanol avec du maïs ce n’est pas la panacée. Alors bon, voilà je n’ai pas encore de solution. Mais quand j’ai vu ces plantations j’ai ravalé mon jugement comme un gros mot face à des enfants. Balaye devant ta porte d’abord Lisa.

 

Ceci étant fait, et après avoir passé deux trois jours à Krabi, vu une voiture avec des cils, avoir chanté Jungle Boogie dans la rue et des chants de noël en anglais, me voici de retour à Chiang Mai ou j’ai froid aux pieds et le nez qui coule car oui ! Il fait froid dans le nord ! Environ 10°C. Ce qui, après la chaleur écrasante du sud revient à -40 !

 

Il y a tellement d’images que j’aimerais dessiner avant de les oublier. Ces quelques jours au bord de la mer étaient superbes. Et c’était aussi très agréable de voir un visage familier, de parler en français, et de faire plein de blagues ! Parce que ce n’est pas très évidant de traduire l’humour, surtout le mien… Même en français parfois je ne suis pas bien fière alors bon. Mais Nico était bon public, et Arun (5ans et demi) et Sovann (8ans) aussi.

J’ai vu un des serpents les plus venimeux au monde aussi (mais tout va bien papa), des varans, des trucs gélatineux dans l’eau mais qui ne sont pas des méduses, des sapins de noël moches, des pantalons patte d’éf, des écossais marrants, des falaises comme des cathédrales, des singes et des écureuils, j’ai mangé des tagliatelles à la crème et bu du vin rouge (OUI !), mangé plein de poisson aussi d’ailleurs.

 

Et là, je suis fatiguée, j’ai froid aux pieds, et je peux entendre mon voisin ronfler comme un cochon. Ouf, j’ai mes boules quies.

 

Bonne nuit, et à bientôt !

 

PS : merci à tous ceux qui me laissent des petits commentaires parfois, c’est très gentil. Et même si je ne prends pas le temps de répondre (oui je sais c’est pas très gentil ça), ça me fait toujours énormément plaisir… Alors Merci !

29/12 - Bon Karma

Bonjour!

Et joyeux noël en retard à tout le monde qui lira ces mots!

Je me sens parfaitement bien et remplie de cette énergie de fin d'année qui me ferez fondre si seulement il fesait plus chaud. D'ailleurs, je vais surfer sur la vague de ces fêtes de fin d'anée pour te faire passez une annonce...

 

Si tu as le moindre sousous, la moindre pièce, que tu veux faire une bonne action, que même si c'est deux euros, 5 ou 10 ou plus si le coeur t'en dis, si tu crois au Karma et si tu penses que c'est une bonne idée, voici la dite idée dans laquelle tu pourrais investir..

Comme tu le sais, je suis à Panya. Et outre donner des cours en permaculture, ils ont d'autres projets, tous différents, notament sur la construction en matériaux naturels (cf la vidéo des briques et future interview =) ). Ils ont donc comme projet d'aider un des habitants du village qui a eu une vie difficile et qui se retrouve sans famille et sans toit en lui construisant une maison 100% naturelle. Donc si tu te sens l'âme charitable et qui tu as bien envie:

Voici un lien!

Merci pour eux et pour lui!

Kop Koon Kah

 

Qui suis-je?

Lisa, simplement partie vivre une aventure agroecologique en Asie.

Liens!

Le super site d'une amie

nicaragrooo!!!!

 

Le premier projet que je vais visiter en Thaïlande

Panya Project

 

Le projet au Laos

Sae Lao

 

I field good, un projet et une pétition, à lire!

Soutenez-les =)