11/11 - Le roi des composts

Mes collègues de Panya et notre pile de compost
Mes collègues de Panya et notre pile de compost

« Compost is more than just getting rid of food scraps, it is creating the possibility of life. »

Bill Mollison

«  Le compost c’est plus que de se débarrasser des restes de nourriture, c’est donner à la vie une opportunité »

(Ça sonnait mieux que : c’est créer une possibilité de vie ^^)

 

 

Les forêts comme les autres écosystèmes permanents compostent énormément et naturellement. La litière, la première couche sur le sol, est composée de matière organique morte ou vivante, c’est-à-dire de matière synthétisée par des êtres vivants, animaux ou végétaux. Si on creuse un peu, on trouve sous la litière une couche de débris en court de décomposition. Et encore un peu plus profondément on atteint l’humus. L’état final du compost ! Il s’agit du dernier stade de décomposition de la matière organique. C’est cet humus qui, en s’associant avec l’argile issue de la roche mère, créera le complexe argilo-humique : principal composant du sol.

 

Mais tout d’abord, petite introduction… Pourquoi composter ?

Aujourd’hui on nous parle beaucoup de la dégradation des terres, de l’utilisation à outrance d’engrais minéraux, de la pollution de l’air, de la diminution de la qualité des sols et de la biodiversité, de la santé humaine… Il devient donc de plus en plus intéressant de recycler nos déchets organiques de manière intelligente, comme en utilisant le processus de compostage.

Comme vous le savez la permaculture s’inspire de la nature. Le compost sera donc à la base de la permaculture. Il sera notre engrais mais, comme je l’ai dit également dans l’article sur le sol, le compost vous aidera à reconstruire votre sol, améliorer la fertilité du sol et sa qualité, donc augmenter son potentiel en terme de rendement. Mais ce que l’on dit moins c’est qu’un sol en bonne santé donne des plantes en bonne santé. Ca parait bête dit comme ça, et évident. Mais quand on voit comment la plupart des sols sont traités il semble que beaucoup de gens l’ignorent. Et comme cet élément est à la base des écosystèmes terrestres, si ce maillon est faible, le reste s’écroule rapidement.

 

Il existe différentes manière de composter. Le lombricompost, le compostage aérobie, anaérobie (qui produit du méthane que l’on peut utiliser comme biogaz !), le compost à grande ou à petite échelle…

Je vais traiter le sujet du compost rapide qui est aérobie* et se fait à haute température. Je me suis emballée sur le compost et j’ai voulu en dire beaucoup plus, mais je me suis rendue compte que peut-être ça faisait un peu trop.

* système aérobie : donc un système utilisant l’oxygène (les micro-organismes que l’on souhaite utiliser respirent), la pile de compost doit donc être régulièrement retournée pour apporter de l’air.

 

 

Cette façon de composter comporte plusieurs avantages.

Lors du processus, la température monte… monte très haut, jusqu’à 70°C. La plupart des pathogènes et des graines de d’adventices (les mauvaises herbes) seront détruits si une température de 65°C est maintenue pendant 3 jours. De plus c’est un procédé rapide : on peut avoir un compost utilisable en 18 jours, même en France ! Que demander de plus !

 

On désigne souvent le compost comme la pile au fond du jardin où l’on met tous ce qui est biodégradable. Mais le compost, rarement valorisé dans les exploitations agricoles, est très précieux. En fait, le but sera de créer un milieu nutritif pour les microorganismes qui travailleront pour vous 24h/24 et 7j/7. Rien de plus facile que de laisser faire le boulot par quelqu’un d’autre ! Il s’agit donc d’un processus naturel de dégradation ou de décomposition de la matière organique par les micro-organismes. En résultat vous obtiendrez du bel humus. Les bactéries que nous cherchons à avoir dans notre compost vont décomposer la matière organique en trois principaux éléments que les plantes peuvent absorber et utiliser : l’ammonium NH4+, les nitrates NO3-, les sulfates SO42-.

 

Les trois éléments principaux de notre pile de compost (dans tous types de compost) vont être :

-Le carbone (C). C’est l’énergie utilisée par la plupart des organismes vivants pour vivre et grandir. 

-L’oxygène (O). Comme pour nous, l’oxygène est nécessaire à la respiration des décomposeurs.

-L’azote (N). La base des protéines donc également de la croissance et de la multiplication des organismes.

 

Pour un climat tempéré le rapport C/N désiré se situe entre 25 et 30. Cela veut dire qu’on veut 25 à 30 fois plus de carbone que d’azote. On cherchera à avoir dans notre pile de compost : 40% de « brun » riche en carbone, 35% de « vert » riche en azote et minéraux, 25% de « très riche en azote », comme les légumineuses ou le fumier. (Sous les tropiques c’est plutôt 50, 40 et 10%)

 

S’il y a un excès d’azote la pile va sentir fort et mauvais, et l’azote s’échappera sous la forme d’ammoniaque qui est un gaz qui sent particulièrement fort. On perdra donc une grande quantité d’azote qui est précisément l’élément que l’on veut donner aux plantes. Il faut alors ajouter du carbone (des feuilles mortes, de la sciure).

S’il y a un excès de carbone, la pile va se refroidir et les mécanismes vont ralentir car la croissance des micro-organismes va être limitée. Il faut donc ajouter de l’azote. Le plus simple est d’uriner dessus (et oui très forte teneur en azote à cause de l’urée^^), mais on peut aussi ajouter des matériaux riche en N (algues, lisier, fumier…)

 

Physique du compost !

 

Il y a trois équilibres à considérer :

La  taille : La pille doit être assez grande pour retenir la chaleur et l’humidité, et assez petite (surtout par rapport au poids) pour permettre la circulation de l’air et la respiration des microorganismes.

L’humidité : Si la pille est trop mouillée il n’y aura pas d’oxygène et le milieu sera anaérobie, mais les bactéries ont besoin d’eau pour se multiplier.

La taille des particules dans le compost : assez grandes pour permettre une bonne aération, et assez petites pour que la décomposition soit rapide. En gros entre 3 et 5cm. (plus c’est petit, plus rapide sera la décomposition)

 

Bon depuis le début je vous dis que ce compost est très efficace, mais comment vous le prouver… (Essayez chez vous !). Mais vraiment, c’est impressionnant. Au bout de 24 à 48h, si la pile est bien faite et bien aérée, on observe une forte augmentation de la température, au bout de quelques jours il est difficile de manipuler le compost avec ses mains. Et en deux semaines, nous avons fait disparaitre un poulet entier… oui, si vous avez besoin de vous débarrasser d’un corps, le composter peut être une solution. (Pas besoin de tous ces produits chimiques comme dans Breaking Bad !)

 

Comment faire un compost « Berkeley » en 18 jours concrètement?

 

Facile !

Ce type de compost ressemble à une bonne grosse part de lasagne. On alterne les couches de « bruns », haute teneur en carbone (sciure, feuilles mortes, copeaux de bois, bois haché), « verts » (les mauvaises herbes, le gazon, les restes de légumes…), et « riche en azote » (fumier, lisier, légumineuses, urine, algues…).

Chaque couche aura une épaisseur comprise entre 5 et 10cm. Le moins épais étant le mieux. En pensant à respecter le ratio : 40% de « brun » riche en carbone, 35% de « vert » riche en azote et minéraux, 25% de « très riche en azote ».

On mettra les restes de légumes, tous les déchets verts de la cuisine, plutôt au milieu de la pile.

On pourra ajouter des coquilles d’œufs, des minéraux, pour enrichir le compost.

On peut aussi ajouter du compost fini, si vous en avez, cela permettra de démarrer plus rapidement le processus.

En moyenne la pile fait environ 1m3, mais on adapte aussi la taille en fonction de la température extérieure. Étant donné que la température à l’intérieur de la pile peut monter très haut, cela peut être dangereux dans un climat sec et chaud et peut faciliter le démarrage d’incendie. En France, il fait plus froid, on le fera un peu plus grande pour mieux garder la chaleur.

Et le plus important, c’est le retournement. Vous vous en rendrez compte, les matériaux à l’intérieur de la pile se décomposeront rapidement, on cherchera donc à chaque retournement à mettre les matériaux de l’extérieur à l’intérieur et inversement. Le retournement permet aussi d’évacuer un excès de chaleur ou d’humidité, et surtout d’apporter de l’oxygène. Il est recommandé de retourner la pile tous les jours. Mais si on le fait moins souvent, la conséquence sera juste de ralentir le processus et donc le compost mettra plus longtemps à être prêt. On saura qu’on est en fin de processus si la température arrête d’augmenter après les retournements. On rentrera donc dans la phase de maturation du compost ou d’autres organismes thermophiles entreront en action. Cette phase est très importante car c’est à ce moment que se fait la décomposition de la cellulose. Ce sucre complexe qui compose les parois végétales est présent en grande quantité, très résistant et difficilement digestible, il est important de le valoriser et de laisser le temps aux bactéries et champignons de faire leur travail.

A la fin du processus on aura donc une belle quantité d’humus, un pH neutre et voilà !

 

Pourquoi le compost est vraiment cool ?

Je veux dire, en plus d’être la solution à tous les problèmes de sol, de fertiliser gratuitement, de vous permettre de faire grandir de merveilleux légumes et de valoriser vos déchets organiques ?

En améliorant la qualité de votre sol, c’est-à-dire en améliorant ses propriétés physico-chimiques cela permettra au sol :

- D’être plus résistant aux agressions comme la sècheresse, les maladies, la toxicité

- D’aider la culture à mieux prélever les éléments nutritifs

- D’avoir un cycle nutritif de bonne qualité car l’activité microbienne sera vigoureuse.

Globalement en améliorant le sol on réduit tous les risques pour les cultures tout en améliorant le rendement et en réduisant les dépenses en engrais.

Bon, côté praticopratique, on peut le vendre. Faire de l’argent. Si on a de la matière organique à profusion (que faire de toutes les pelures de pommes si on est producteur de jus de pomme à grande échelle ??? Et bien… du compost ?). Et pour les exploitants agricoles, c’est pareil. Si seulement ils arrivaient à s’organiser entre eux, ils auraient des engrais gratos, et naturels.

Autre chose ?

Et bien si vous avez une serre, votre pile de compost peut… la chauffer en hiver ! Et oui mes petits, si votre pile de compost est bien faite, que vous la soignez comme une plante, jamais elle ne sentira mauvais… Et à la fin vous obtenez de l’humus, et l’humus, ça sent la forêt. Bon voilà, et si votre pile est à l’intérieur pendant l’hiver, c’est bien pour elle aussi, car si vous perdez trop de chaleur, le processus sera plus long.

Quoi d’autre ?

Et bien ici, je peux prendre une douche chaude dont l’eau a été chauffée par… le compost. Et oui, imaginez des tuyaux qui passent à travers une pile qui chauffe à 70°C ? Tellement chaud qu’on doit le mélanger à de l’eau froide !

11/11 - Nouvelles en passant, juste en passant

Samedi (le 2), après des aux revoir qui sonnaient trop comme des adieux j’ai quitté Pai, Sarah et Chouchou le chien. Mon chemin s’est avéré quelque peu semé d’embuches. Enfin pas vraiment (rassure toi Papa !). J’ai donc pris un minibus direction Chiang-Mai, mais je me suis arrêtée bien avant, à Mae Mai Lai car je devais en théorie raccourcir et simplifier mon trajet en prenant un autre moyen de transport à ce point précis. Sauf que, je suis en Thaïlande, et les gens parlent… thaïlandais ^^ Et oui, très étonnant n’est-ce pas ? Et bien finalement après quelques rencontres, beaucoup de mimes, d’essais de communication en langage thaï je comprends que j’aurai du continuer jusqu’à Chiang Mai et prendre un autre bus depuis là-bas et revenir. Incohérent. Normalement je suis tout proche de ma destination. Mais les Thaïs sont gentils, et par deux fois on me prête un téléphone pour que je contacte Panya pour plus d’explications… En fait le village où se situe la ferme est apparemment bien paumé. Mais finalement mon gentil interlocuteur hèle une moto sidecar qui par chance connait la ferme et veux bien m’emmener moyennant quelques sous. En fait beaucoup de sous apparemment, mais je suis si contente d’arriver à Panya que je n’y prête pas trop attention. Je suis accueillie à bras ouverts et me sens instantanément à la maison.

Et oui, maintenant je me sens comme chez moi ici. Et c’est tout naturellement que j’ai repris mes habitudes. Etirements avant le petit déjeuner, porridge, travail dans le jardin, lecture à la bibliothèque. Bref la vie est belle !

Les gens de Panya m’ont proposé de les aider pendant le prochain cours. Je vais donc rester un peu plus par ici et parfaire ma permaculture !

Promis bientôt j’en dit plus sur ce que j’ai fait concrètement !

Mais là je dois d’abord vite vite vite aller au bureau de l’immigration prolonger mon visa ! Youppie !

 

A bientôt ;)

18/11 - Panya Power

Concrètement ?

Le jardin. Je travaille assez souvent dans le jardin, les herbes invasives poussent très vite sous les tropiques. Donc enlever les mauvaises herbes et les mettre dans le compost est une des choses qui prend le plus de temps. Je récolte les fruits de la passion. J’apprends des mots en thaï et je les oublis. J’aide à cuisiner, et j’apprends. Je reçois même un compliment de Kae, la cuisinière, « tu pourraient être une bonne cuisinière si tu t’entraînais ! ». Et oui, c’est un compliment =) En tout cas je l’ai pris comme tel. Nous avons fait une quantité impressionnante de rouleaux de printemps. Il y a une trentaine de bouches à nourrir maintenant. J’aide à faire la vaisselle. Préparer le petit déjeuner. Je réécoute les cours de permaculture. J’apprends à connaitre de nouvelles personnes. J’ai des discussions passionnantes. Je plante des plantes, je sais maintenant qu’associer les poivrons avec le basilic permet d’avoir de meilleurs résultats, tout comme les asperges et les tomates qui s’entendent aussi très bien. Cela s’appelle les plantes compagnes, le compagnonnage, l’association des cultures. Elles ont certaines caractéristiques physiques ou chimiques qui font que leur association permet une meilleure productivité. C’est une technique très ancienne qui mérite d’être re-reconnue. Nos anciennes techniques agriculturales étaient beaucoup plus réfléchies et techniques. Mais je développerai ce sujet plus tard. Il faut encore que je le travaille un peu.

 

Alors à bientôt !

29/11 - Les plantes aiment la compagnie

Une association végétale, avec un arbre fruitier et plein d'espèces de soutient
Une association végétale, avec un arbre fruitier et plein d'espèces de soutient

Tout d’abord les nouvelles du front.

Je suis sur le point de déménager vers un projet plus local, tenu par des Thaïlandais. Punpun. En fait c’est la ferme voisine de Panya. 5minutes à pied. Pas bien loin. Mais un grand changement pour moi. Et c’est même bizarre d’aller là-bas alors que Panya est devenue ma maison, ou même plus, ma famille d’adoption. Alors aller chez les voisins sonne bizarre. Mais bon. Il me faut du changement. Et ce projet est très inspirant. Leur principale activité est « seed saving », j’ai du mal à le traduire. Récolte des graines ? Sauvetage des graines ? Bref, ils vont attendre que les fruits atteignent les derniers stades de maturation, ils ne vont pas les manger, mais récolter les graines et les mettre à disposition de qui veut. Cette pratique est illégale en France. Difficile à croire non ? Mais oui. Il existe une association française, Kokopelli, qui fait plus ou moins la même chose afin de préserver notre héritage de légumes anciens et de fruits authentiques. Ils sont en procès avec pas mal de monde car les semenciers ne sont pas bien contents de voir des graines en libre-service… En Thaïlande c’est différent pour le moment, enfin je crois. Je dois faire quelques recherches supplémentaires. Et ces gens-là font un super boulot. Ils ont un nombre impressionnant d’espèces à disposition. Et offrent les graines à prix libre sur la ferme, qui bien entendu est biologique, ou les envoient à l’autre bout du monde. Je vous en dirai plus quand j’y serai.

 

 

Sinon la vie ici a bien changé. Tous les élèves sont parti, et certains de habitants de Panya aussi (mais juste pour changer d’air). Ce qui fait que, en un jour, nous sommes passés d’un effectif de 36 personnes, à 4. Et aujourd’hui, à un moment, nous étions deux. Très différente l’ambiance au diner ou au petit déjeuner. Mais ce retour au calme fait du bien.

Tout le monde a complètement arrêté de travailler, et tout le monde se repose. Je dois dire que ce break est bienvenu pour moi aussi. Mes nuits avec les chats, les rats et la pluie sur mon toit de tôle commençaient à être plus qu’épuisantes.

Mais me voilà de nouveau pleine d’entrain.

Baignade au lac, balade à bicyclette, déjeuné à Punpun (seigneur ! que c’était bon ! Du pain délicieux et … du fromage blanc !! Qui l’eut cru ?), repas en comité restreint, film, lecture et étirements. Bref, simple mais tellement agréable.

Je suis donc absolument pleine d’énergie maintenant. Prête à me remettre au travail.

 

Et, même si ça peut paraitre difficile à comprendre, j’ai envie de partir de Panya, mais je n’ai pas envie…

 

Bon, trêve de tergiversions. Que s’est-il passé d’autre ici ?

De tristes choses.

Notre petit chiot est mort.

Nick a tué Steve le bouc aujourd’hui.

Mais du coup, ce soir : barbecue !

 

Oui soyons lucide. Toute la viande qu’on mange était un animal. Et nous sommes tellement déconnectés de la réalité de ce qu’on ingurgite que tuer un animal nous parait plus choquant de le manger. Mais cela n’a pas de sens ! Et je suis heureuse de manger cette viande ce soir. Je sais exactement comment elle a été élevée. Et je sais que ce bouc était heureux et presque entièrement libre. C’est juste le cycle de la vie. Et si je veux continuer à manger de la viande, je dois accepter le fait que tuer, dépecer et découper un animal fait partie du procédé. C’est comme ça. Je ne dis pas que je serai capable de le faire. Ou même de le regarder. Mais je suis en accord avec ça. Je suis d’accord de manger cette viande parce que je sais d’où elle vient. « Si nous sommes ce que nous mangeons, alors je ne veux manger que de bonnes choses » (bon proverbe connu mais citation tirée de … Ratatouille, oui, et je suis fière =))

Par conséquent, je ne suis pas un poulet élevé en batterie à qui on a coupé le bec, les ailes, je ne suis pas une truie qui n’est même pas capable de se retourner car elle est entravée, je ne suis pas un porcelet à qui on coupe la queue et qui ingurgite tellement de médicament que ça le rend malade. Donc, je ne mangerai de la viande que si je sais d’où elle vient et si les conditions d’élevages respectent mon éthique. Et comme je ne suis pas radicale, comme je ne suis pas extrémiste, comme j’aime me faire inviter chez des gens et aller dans des bons restaurants, il y aura bien entendu des entorses. Mais je n’achèterai que de la vraie viande.

 

Bon à la base je voulais parler des plantes compagnes ^^ Raté.

Allé un effort ?

 

 

Les plantes compagnes :

J’en ai déjà fait une petite introduction l’autre jour. C’est simplement une association de plantes qu’on choisit pour certaines caractéristiques.

Pour faire simple voici le meilleur des exemples. Le jardin des trois sœurs en Amérique.

Trois sœurs car trois plantes. Le maïs, les fèves (ou haricots), les courges (citrouilles ou autre).

Si on regarde au niveau nutrition tout d’abord, c’est le parfait assemblage. En mangeant ces légumes vous aurez un repas équilibré, les principaux acides aminés (pour les protéines), des sucres, et c’est bon !

Le maïs servira de tuteur aux fèves ou aux haricots, mais il a besoin d’un gros apport en azote. La légumineuse associée (fève ou haricot) va fixer l’azote de l’air au niveau de ses racines enrichissant ainsi le sol. Ces plantes supportent mal la sècheresse. La courge va pousser sur le sol, le recouvrir, maintenant ainsi un sol humide et ombragé. L’ombre empêchera les mauvaises herbes de trop se développer. De plus, la courge exsude certains composés au niveau de ses racines qui vont inhiber la croissance des mauvaises herbes. Coopération !

Donc l’association végétale n’est absolument pas récente. C’est un procéder qu’on retrouve aussi dans la nature et qu’on pourrait appeler symbiose. Chaque individu apportant quelque chose à l’autre. …

...

 

J’en dirai encore plus la prochaine fois !

 

 

Là j’ai l’occasion de poster mon article incomplet, alors je saute dessus ^^

 

 

 

A bientôt

Qui suis-je?

Lisa, simplement partie vivre une aventure agroecologique en Asie.

Liens!

Le super site d'une amie

nicaragrooo!!!!

 

Le premier projet que je vais visiter en Thaïlande

Panya Project

 

Le projet au Laos

Sae Lao

 

I field good, un projet et une pétition, à lire!

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